mercredi 31 juillet 2013

Décorer lorsqu'on est locataire



Décorer un appartement qui ne nous appartient pas relève parfois du défi. Voici des astuces pour que votre espace temporaire devienne un lieu qui vous ressemble, sans abattre les murs.


Avant de vous lancer dans la décoration, il est important de savoir ce que vous pouvez faire et ne pas faire. 

Avant de signer votre bail, renseignez-vous s'il y a des restrictions concernant la peinture, l'accrochage des tableaux ou tout autre aménagement que vous prévoyez faire. Par exemple, si vous désirez mettre des couleurs sur les murs, assurez-vous que votre bail ne contient pas la mention: «Seule la peinture blanche est acceptée». Si c'est le cas et que vous repeignez l'appartement avec des couleurs, vous devrez le repeindre en blanc avant de quitter les lieux ou le propriétaire pourra faire exécuter les travaux et vous réclamer le remboursement des frais. 


Si vous habitez un immeuble, les règlements de ce dernier sont considérés comme faisant partie du bail. Le propriétaire doit donc vous en remettre un exemplaire avant la signature du bail. Ne faites rien avant d'avoir bien vérifié votre bail. 

Selon la loi, vous ne pouvez pas changer la forme de l'appartement. Vous ne pouvez pas, par exemple, faire des changements majeurs comme diviser ou agrandir une pièce ou fermer l'accès à une porte. Pour le reste, c'est le bail qui détermine votre liberté d'action. Certains propriétaires permettront des changements mineurs, d'autres permettront jusqu'à l'abattement d'une cloison ou le changement d'un recouvrement de plancher. Cependant, on pourrait exiger que ce type de travail soit effectué par des professionnels. Si vous projetez des transformations, assurez-vous d'abord de l'accord du propriétaire et demandez-lui une approbation écrite. 

Faites une visite des lieux avec votre propriétaire. Notez l'état de chaque pièce. La peinture est-elle écaillée ou défraîchie? Les murs présentent-ils des crevasses ou des trous? Les portes (intérieures et extérieures) et les fenêtres ferment-elles bien? Vous éviterez ainsi d'être tenu responsable des dommages déjà existants et vous pourrez négocier les réparations ou une nouvelle peinture avec le propriétaire. 

1. Locataire: à faire et à ne pas faire
2. Locataire: les astuces déco

lundi 29 juillet 2013

Îlot double fonction


© Mario C. Melillo
Une pièce à la vocation indéfinie devient un prolongement de la cuisine et un poste de travail pour les devoirs avec l'ajout d'un îlot double fonction.


«Mon conjoint rêvait d'un îlot de cuisine, moi je souhaitais plutôt avoir un petit espace pour les devoirs, et on n'arrivait pas à s'entendre», raconte Marie- Claude. Le designer s'est chargé de les satisfaire tous les deux! 

La pièce est donc devenue le prolongement de la cuisine. Daniel Corbin a fait construire un îlot dans un matériau et une couleur différents de la cuisine de style traditionnel, afin qu'il s'en démarque. Mais ce nouveau meuble n'est pas seulement un espace additionnel pour cuisiner, non plus qu'un simple coin repas. 



Il devient un poste de travail pour les devoirs grâce à une tablette surbaissée devant la banquette. Il dissimule aussi un rangement pour les bottes et les manteaux. Afin d'harmoniser les deux zones, on a installé une céramique au look moderne sur l'ensemble du sol. 

Le clou du spectacle est cependant le mur que Daniel a habillé de lattes taillées dans des panneaux de Perform, un contreplaqué très flexible utilisé en ébénisterie. Grâce à des spots placés juste au-dessus, cette construction graphique offre au regard ses courbes et ses ombres. Un résultat très original «pour 40$», s'amuse à dire le designer. Afin de compléter le tout, Daniel a installé un foyer à éthanol en plein centre, histoire d'ajouter une touche romantique, genre hôtel boutique. De plus, il a créé de chaque côté des niches d'un vert vibrant. C'est dans l'une d'elles que l'on dépose ses clés, son téléphone portable et son courrier, puisque qu'on se trouve tout près de l'entrée principale. 

Notons en terminant l'originalité de la banquette: fixée au mur pour donner l'impression de flotter, elle est dotée de spots intégrés et d'une cavité pour recevoir un bouquet de branches séchées.

Le client
Marie-Claude, son conjoint Gilles et leurs deux enfants (19 et 7 ans) habitent à Boucherville un cottage à aires ouvertes acquis récemment.

Le designer
Il y a maintenant 16 ans que Daniel Corbin travaille dans le domaine du design. « J'ai su à l'âge de 12 ans que je voulais faire ce métier-là », explique celui qui a acquis sa formation dans les bureaux de designers et d'architectes. « La créativité ne s'apprend pas à l'école », indique-t-il.

La problématique
Une pièce jouxtant l'entrée et la cuisine, qui servait de coin repas aux propriétaires précédents, était à la recherche d'une fonction particulière.

Le budget
4 500$

*Ce projet fait partie du top 10 de Décormag de la quatrième saison de l'émission Des idées de grandeurs sur Canal Vie.

samedi 20 juillet 2013

Nouveautés déco juillet 2013



Déco, tendances et plus encore. Des nouveautés qui nous inspirent en juillet 2013.




Artistique
 
Fraîchement débarquées au Québec, les toiles de polyester hautement résistantes de la marque Artpoolcover, vendues chez Maître Piscinier, s'offrent en 180 modèles et peuvent recouvrir les bassins de tous les formats. Mieux, il est possible d'y faire reproduire votre propre photo. 


Effet de mouvement 

Avec Ublo, le Français Cédric Ragot illustre une fois de plus sa maîtrise des structures aérodynamiques. Sous l'impulsion d'une base dont les lignes obliques varient selon l'angle de vue, ce fauteuil de jardin semble avoir été figé en plein élan. Quant au confort, rien à redire 


L'âge du fer

Talentueux représentant d'un métier en voie de disparition, le forgeron-coutelier Antoine Marçal, installé à Baie-du-Febvre, s'inscrit dans la pure tradition des maîtres et compagnons du Moyen Âge. De la soudure en forge jusqu'à la confection des manches en bois, corne ou os, tout est réalisé à la main. L'utilisation de techniques ancestrales lui permet d'obtenir des lames ornées de motifs qui rappellent la fluidité de l'eau ou le grain du bois. 


Jardinage au balcon

Pour croître à coeur joie, les fines herbes réclament la mini-serre Socker. Elle assure aux frileuses la chaleur nécessaire, protège les plus fragiles des maladies et, en les abritant du vent, empêche la dispersion de leurs huiles essentielles, souvent volatiles. 


Hissez les couleurs!

À quoi reconnaît-on le parfait drap de plage? Il est très grand, pour qu'on puisse s'y enrouler, robuste aussi, pour supporter les frottements sur le sable, et absorbant, mais pas trop, sinon il met un temps fou à sécher. Awing Stripe a un plus: ses rayures sans chichis et ses couleurs toniques font chanter l'été.


Abri chic 

Savant mélange de technologie et de style, une association chère à la créatrice italienne Paola Lenti, le parasol excentré Ombra qu'elle a conçu est une ode au design. Réglable en hauteur, il est formé de deux demi-cercles inclinables et orientables. 


Boutique éphémère

Toujours à l'affût de jolies trouvailles, Michel Charest, c'est un peu le «nez» de Décormag, celui qui déniche les accessoires déco qui feront mouche tant dans nos pages que dans vos intérieurs. Alors, quand ce passionné décide de consacrer ses fins de semaine estivales - et l'ancien poulailler de sa maison de campagne - à la vente d'objets chinés ici et là, on prend le volant et on file à Glen Sutton. 


Havre suspendu

À la fois balançoire, hamac et tente, Cacoon propose une nouvelle façon de voir la relaxation. Offert en version simple ou double, cet original petit nid s'accroche aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur et s'adapte à toutes vos envies de cocooning. 

1. Toutes les nouveautés déco
2. Toile de piscine Artpoolcover
3. Fauteuil Ublo de Cédric Ragot
4. Couteau d'Antoine Marçal
5. Mini-serre IKEA

vendredi 19 juillet 2013

Chalet à aires ouvertes


© Mario Dubreuil
Aires ouvertes et lumière généreuse dans un chalet de cèdre conçu par les architectes Paul Bernier et Renée d'Amours.


Sur la pente escarpée descendant vers le lac Archambault, la résidence secondaire d'une famille de cinq personnes s'enracine dans le temps et l'espace. 

Le temps, parce que la nouvelle demeure est construite sur l'emprise de l'ancien chalet hérité des parents de la propriétaire. L'espace, parce que l'habitation de trois étages érigée l'année dernière se confond avec la nature, s'efface en elle, dans une symbiose réussie. 


La démarche des deux architectes, Paul Bernier et Renée d'Amours, qui ont conduit le projet est inscrite dans la volonté de tout mettre en oeuvre pour maximiser la vue exceptionnelle sur le lac, la montagne et la forêt environnante. 

Cette fusion s'appuie d'abord sur l'extrême sobriété de la structure, «un simple cube», dit Paul Bernier, et des matières choisies, le bois et l'acier. Les droits acquis rendaient difficiles ne permettaient pas d'augmenter la surface au sol. On a donc construit trois étages sur les fondations existantes, et prolongé la vie intérieure par une vaste terrasse en cèdre en porte-à-faux, surplombant le lac. 

Contribuant à la fluidité du lien intérieur-extérieur, les ouvertures sont conçues en fonction des vues et de l'orientation du soleil. En façade sur le lac, de larges portes-fenêtres rendent le mur presque entièrement transparent. Ce choix s'exprime avec acuité dans la salle de bains de l'étage, où le lavabo appuyé sur la paroi de verre offre le plaisir de la contemplation au lever du soleil. 

Sur les autres façades, latérales et arrière, «de longues fentes horizontales ou verticales viennent encadrer des tableaux de feuillages et laissent entrer des rayons de lumière à toute heure du jour», explique Paul Bernier. Une large part du travail, peut-on ajouter, a consisté à structurer les vues en fonction du paysage et de la lumière qui le balaie. 


1. Aires ouvertes et lumière
2. Intégrer le chalet à l'environnement
3. Palette intérieure monochrome
4. Extérieur
5. Terrasse

samedi 13 juillet 2013

jeudi 11 juillet 2013

Maison passion brocante


Andrée Devlin a fait de sa maison un univers personnel marqué du charme de la Nouvelle-Angleterre.

À Hudson, on s'applique à conserver un patrimoine architectural d'influence anglo-saxonne, composé notamment de belles résidences. L'une d'elles est habitée par Andrée Devlin, styliste de mode, qui depuis douze ans consacre ses efforts à embellir et à mettre en valeur son havre de paix qui rappelle les maisons de ferme ontariennes de la fin du XIXe siècle. 

Le lieu se caractérise par des plafonds en lattes de noyer et des parquets de chêne, des détails architecturaux de style Arts and Crafts tels que la balustrade de l'escalier, certaines moulures et des fenêtres à carreaux.


Andrée bénéficie d'un goût sûr, très personnel, en partie inné et en partie acquis grâce à sa profession et à ses intérêts - les voyages, par exemple. Elle a très tôt développé son sens artistique entre un père cinéaste à l'Office national du film, Bernard Devlin, et une mère comédienne et animatrice, Colette Devlin, figure connue et regrettée de Radio-Canada. Son père la voyait architecte, mais elle a plutôt opté pour le dessin de mode: «Je n'aimais pas les vêtements en papier qui habillaient mes poupées à découper, se rappelle-t-elle. Alors, je leur en dessinais d'autres. Je cousais aussi pour mes chats.» 

Sa maison reflète la fraîcheur et la simplicité des intérieurs de Cape Cod qu'elle fréquente depuis 25 ans. Elle en a rapporté des meubles et des objets glanés dans les brocantes et les ventes aux enchères. 

«On y trouve des pièces extraordinaires chez des vendeurs venus d'aussi loin que la Floride: poteries, textiles américains, meubles. C'est à Cape Cod que j'ai acheté les deux lampes chinoises de la salle à manger. Je les ai eues pour une bouchée de pain.» Et c'est au New Hampshire qu'elle a déniché une table de salle à manger en chêne et un guéridon de style Eastlake. 

Son sens créatif s'est particulièrement déployé dans cette pièce où elle a condamné une porte en simulant une cheminée. 


1. Des détails architecturaux de style Arts and Crafts
2. Objets de voyages et de marchés aux puces.

lundi 8 juillet 2013

Planchers sophistiqués


Tarkett
Planchers sophistiqués: des couvre-sols sophistiqués qui en mettent plein la vue.


VOIR LES PHOTOS DE PLANCHERS SOPHISTIQUÉS 

1- Le marbre
La richesse de cette roche réside dans la complexité de ses veines et dans la variation de ses nuances. Le marbre Irish Green passe du jaune pâle au vert foncé pour un effet magistral et unique. 
Atout: l'élégance du vrai. 
Marbre Irish Green de Ciot, prix sur demande.

2- Le vinyle
Qui a dit que le raffinement coûtait cher? Pour un effet réaliste, on choisit les vinyles nouveau genre qui imitent les carreaux clairs de pierre naturelle. 
Atout: petit prix. 
FiberFloor Lifetime, motif Goldstone Cream de Tarkett, 4,27$ le pi2.


3- La porcelaine
Les veines de la roche sont reproduites sur des carreaux de porcelaine grands formats. Pour dynamiser la pièce, on peut varier l'orientation des carreaux et créer des motifs saisissants. 
Atout: look réaliste à prix doux. 
Re-Use Marble de Ciot, à partir de 7,25 $ le pi2. 

dimanche 7 juillet 2013

Espace ouvert dans une maison de banlieue


Christian Guay
L'agence Nature Humaine a fait surgir, d'une sombre maison de banlieue, un espace ouvert et lumineux. Une seule demande: l'effet de surprise. 

L'agrandissement et les rénovations de cette maison construite au milieu du XXe siècle ont été planifiés dès l'acquisition. Outre son emplacement de choix dans un joli quartier de Saint-Lambert, la demeure avait peu de qualités: «Des petites pièces toutes fermées, alors que nous souhaitions un espace ouvert, ensoleillé et atypique où je pourrais recevoir mes élèves et partager de beaux moments avec la famille et les amis, explique Chantal, une professeure de chant. Il était clair pour nous qu'il fallait agrandir, et nous aimions l'approche contemporaine de Marc-André Plasse de Nature Humaine.»



Le premier geste de l'architecte fut de créer au rez-de-chaussée un espace fluide et lumineux en abolissant toutes les cloisons. Comme dans un loft, les poutres structurelles sont désormais visibles, l'escalier laisse filtrer la lumière, et ce sont les éléments de rangement qui ponctuent l'espace. Dans le vestibule, par exemple, la salle d'eau et la penderie, qui se font face, sont soulignées d'un trait de bois franc du parquet au plafond. Les repères habituels de la maison de banlieue n'existent plus, au grand ravissement des propriétaires: «L'architecture intérieure présente de beaux détails, commente Chantal. C'est aéré et très agréable à vivre.»

Afin de camper une atmosphère empreinte d'élégance et d'authenticité, on a choisi avec soin les matériaux: jatoba, érable blanchi, granit des Cantons-de-l'Est et acier brut. «Des matières riches qui rehaussent le décor tout en créant un sentiment de fluidité par la répétition», souligne l'architecte.
1. Comme dans un loft
2. Atmosphère conviviale
3. Hall d'entrée
4. Salon
5. Module cuisine